Accueil > Femmes et féminisme > Viol d’une mineure : Le Parisien protège Polanski

"Avoir eu en 1977 des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans".

Le témoignage de sa victime indique qu’il l’a saoulée, puis lui a administré un sédatif avant de la violer.

Certes M. Polanski a passé 42 longs jours en prison.
Sa victime y passera toute sa vie.

Harcelée par les médias, elle a accepté une somme d’argent pour ne plus aller en justice, elle, en tant que partie civile, c’est ainsi que le terme de "viol" a été abandonné.

Mais le droit n’est pas l’accord privé et la société signale qu’un riche violeur d’enfant ne peut régler ses délits par de l’argent.

Cela n’enlève rien aux qualités artistiques de la personne, et inversement ses qualités ne peuvent exonérer ses crimes.

Une seule justice pour tous : une vitesse, riche ou pauvre, connu ou inconnu.

Ce commentaire a été censuré par Le Parisien [1].

Quant au reste, on voit surtout un homme connu soutenu par toute la classe politique et médiatique, publiant sur le site d’un ami (et non pas d’un média) ses critiques concernant la justice américaine, alors même qu’il s’est enfui avant le procès de peur d’être condamné, et n’y a jamais remis les pieds.

Difficile de se demander ensuite pourquoi le public a de moins en moins confiance en les puissants, politiques, économiques et médiatiques.

P.-S.

Illustration Perline.

Notes

[1Un texte un peu plus court titré "Poids des mots" a été proposé dans les commentaires du Parisien, refusé : "Votre message et/ou contenu n’a pas été publié. En effet, après relecture et avant la mise en ligne, l’équipe du Parisien/Aujourd’hui en France a considéré qu’il était contraire à la ligne de conduite de notre site internet".