Le 19 janvier, cadres et patrons de la Cogéma, dirigé par Jean Syrota, ont regardé en souriant des hordes syndicales (CGT et FO) tabasser un député européen (Dany Cohn-Bendit), une ancienne députée européenne (Marie-Anne Isler-Béguin), un député français (Noël Mamère), un conseiller régional (Didier Anger) et ceux qui les accompagnait, devant l’usine de retraitement de La Hague.
Quelle entreprise laisserait ses employés brutaliser des individus venus la visiter ?

Aucune, sauf celle du nucléaire, de l’État, avec la complicité silencieuse du ministère de l’Intérieur.
La Cogéma ne devrait-elle pas plutôt rentrer sa queue entre les jambes après sa mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui ?

Et bien non, c’est ça, l’exception française du nucléaire !

Ah ! l’année avait pourtant bien commencé… !