Introduction

Le numérique a envahi nos vies, les politiques n’ont pas suivi. Ni les hommes politiques, ni les politiques publiques.

N’écoutant que les pressions de groupes financiers refusant de partager, ayant raté la reconversion à l’ère numérique, les politiques concoctent des lois, des décrets, de la répression, refusant de voir la réalité, préférant les rumeurs répandues par les groupes qui protègent leurs monopoles.

Le Parti Pirate est né en France en réaction à ce déni de réalité, comme partout dans le monde sont nés des Partis Pirates.

Après des années de mise en place, de batailles internes pour une indépendance et la défense d’une ligne de conduite saine, le Parti Pirate arrive à un tournant de son histoire : maintenant qu’il est stable et a prouvé sa nécessité, c’est dans l’élan qu’il doit se développer.

Il faut remercier ceux qui ont œuvré pour en arriver là, sans compter leur temps, leur argent, les coups et les attaques dont ils ont été l’objet, c’est grâce à eux que nous pouvons maintenant envisager une forte croissance et une implantation dans la population.

Quel enjeu

Le Parti Pirate a un potentiel que l’on peut appréhender par le résultat à la législative partielle de novembre 2009 : 2,06% sans aucune publicité, aucun argent. Un résultat énorme, proportionnel à l’attente du public, à la déception des habitants de ce pays face à un gouvernement autiste et une opposition politicarde plus inquiète du nombre de ses élus, cumulant les mandats, que des lois qu’elle vote, et, surtout, de ses projets politiques.

Le Parti Pirate doit être visible, connu. Pour pouvoir montrer tout son potentiel.
Le Parti Pirate doit éviter les bisbilles internes, et se concentrer sur les questions fondamentales de programme, de défense des libertés et de nos idées, et de propositions de lois. Points qui doivent être discutés, même âprement si nécessaire, en interne.

Mon engagement public au CAP [1]

- Arrêter de criminaliser les actes de partage, tels le téléchargement.
- Arrêter de surveiller n’importe quoi, n’importe comment, sous prétexte de protection. Interdire le contrôle routinier et banalisé comme pour les pass Navigo du métro parisien.
- Promouvoir une société humaine, où les machines aident au développement des Hommes, à la solidarité entre eux, au soutien des plus faibles.
- Halte à la loi de la jungle, des plus forts, des marchés financiers.
- Refuser la discrimination et l’exclusion en raison d’une appartenance, quelle qu’elle soit.
- Rechercher la justice sociale, condamner les inégalités sociales, s’engager vers une société équitable et solidaire.
- Promouvoir, à travers la liberté numérique, toutes les libertés individuelles.
- Privilégier les licences libres et le partage, dans tous les domaines de la société, tels les logiciels et les arts.
- Travailler à un monde plus équitable, respectant les être humains, les êtres vivants, les populations, les plus faibles. Par le biais de l’écosystème.

Quels alliés

Je défends des idées de liberté, d’équité, de solidarité et de défense des faibles.

Pour moi, nos alliés politiques seront ceux qui défendent des idées similaires, dans le cadre d’un programme non antagoniste avec les idées et le programme défendus par le Parti Pirate.

Quelles relations internes

Chacun d’entre nous a des obligations et des envies différentes personnelles, qui, de plus, évoluent.

Chacun doit être à même de connaître les évolutions, les décisions, les nouveautés, les projets, la vie du Parti Pirate.

Personne ne doit être en dehors des informations concernant le Parti Pirate.
Un équilibre est nécessaire entre la réception, plus ou moins passive, d’informations de la part du Parti Pirate ( e-mail...) et l’accès, plus actif, aux informations disponibles (document écrit, site web, forum, etc.).

Ce point est primordial pour permettre, à la fois une synergie des membres du Parti Pirate, et de ne mettre personne de côté, même s’il est inactif pendant un temps. Chaque membre du Parti Pirate doit pouvoir être informé quand il le désire, de manière simple, du travail interne.

Je propose quelques pistes :

- penser la communication en respectant les choix de vie de chacun,
moyens de communication le moins intrusifs possible dans la vie personnelle,
multiplicité des moyens de communication : newsletter, listes, mails, forums, IRC, courriers...,
- choix de chacun de son ou ses modes d’information,
séparation claire et explication des divers moyens (à quoi sert quoi, où trouver quoi),
- rappel régulier des fonctionnements communicatifs.

Qui je suis

Perline, militante depuis toujours. Surtout dans les technologies : antinucléaire, logiciel libre...

Auteure de livres techno-politiques, par exemple Tout nucléaire, une exception française ; France, poubelle nucléaire ; La bataille du logiciel libre ; Vote électronique, les boîtes noires de la démocratie ; ainsi que des livres techniques, SPIP pratique ; Equideow, le guide officiel (sur un jeu en ligne MMO).

Ancienne assistante parlementaire, d’un député européen, d’une sénatrice, tous deux Verts, je n’ai cependant jamais été adhérente des Verts, ni d’aucun autre parti politique avant le Parti Pirate.

J’ai participé de très près à de nombreuses campagnes électorales.

Mon site


La moitié des membres du CAP ayant démissionné, une nouvelle AG désignera le nouveau CAP.
A cette nouvelle élection je ne me présente pas.

[1Conseil administratif et politique.