François Lamoureux, patron d’un millier d’employés annonce la couleur : L’Italie, qui a besoin d’importer près de 20 % de sa consommation parce qu’elle a renoncé au nucléaire sans substitut, n’a pas les infrastructures suffisantes pour importer l’électricité dont elle a besoin.

Mais que veut-il dire ?

Que l’on devrait chercher des substituts au nucléaire ?

Làs !
Espoir vite déçu lorsqu’on lit quelques lignes plus loin : Le problème auquel se heurtent l’Italie et d’autres pays, c’est la législation environnementale, qui entraîne des délais très longs avant d’obtenir les autorisations nécessaires. _ C’est pourquoi la Commission a proposé dans son livre Vert en 2001 que l’Union fasse une déclaration d’intérêt européen. Une fois adoptée, elle entraînerait l’obligation de développer les infrastructures nécessaires quels que soient les problèmes locaux rencontrés.

Si je lis bien, la commission a proposé (dans un livre "vert" ce soit être de l’humour européen), que l’on fasse passer l’intérêt supposé général, sans l’avis des citoyens intéressés.

En réalité c’est exactement ce qui s’est passé jusqu’à présent en France : les poubelles nucléaires n’ont pas besoin de l’aval de leurs futurs voisins puor être construites.

... sauf lorsque lesdits voisins se sont révoltés et qu’il a alors fallu chercher en priorité des lieux dépeuplés, sans travail et très pauvres pour éviter les refus, conditions qui a primé sur les études géologiques sérieuses, les données scientifiques brutes et les études neutres (voir "France, poubelle nucléaire").

Il ne reste plus qu’à élargir la primeur des nucléocrates sur les citoyens et leur droit à laisser aux générations futures une planète vivable avant de passer aux pétroliers, aux chimistes..., bref à tous les bienfaiteurs de l’humanité, sans que celle-ci n’en soit vraiment consciente ni avisée.