Q : Après la procédure que se passe-t-il ?

R : L’huissier rend son constat à la juge. L’avocat des requérants en a connaissance.

Q : Comment sait-on si l’AG a été régulière ?

R : Comme pour tout, il faut lire les
statuts ainsi que la charte < :-) et voir si les faits correspondent aux obligations.

Q : Si ce n’est pas conforme, vous allez refaire une procédure ?

R : Tout d’abord, l’ensemble des requérants ne s’est réuni que, et UNIQUEMENT pour la procédure passée, celle qui demandait un huissier pour constater les conditions de l’AG.

Ensuite nous parlons d’autre chose. Les mêmes, d’autres, personne, tout est possible, comme partout, comme dans toute association, comme dans la vie quotidienne.

En fonction des faits constatés, s’ils ne sont pas conformes à la loi et qu’ils lèsent des gens, chacun peut saisir la justice.

Q : Oui, mais toi, Perline, que feras-tu ?

R : Je ne peux pas prévoir ce que je ferai sans savoir de quoi est fait l’avenir du Sel de Paris !

Ce n’est pas par plaisir que j’ai engagé cette procédure, payé de ma poche et passé des heures à travailler sur ce dossier, à subir des injures, des mesquineries et à répondre à tous et à chacun !

C’est parce qu’il n’y avait aucun autre moyen, après avoir tenté d’en appeler au simple respect de la démocratie au sein de l’association et à l’honnêteté, en particulier financière.

Q : Financièrement, maintenant, c’est bon ?

R : À ma connaissance, en tant que simple membre du Sel de Paris, je n’ai vu aucune comptabilité cette année, et celles des années précédentes sont douteuses.

Je pensais que le premier travail du CA serait de vérifier cela en détail, c’est ce qui se fait systématiquement lorsqu’un nouveau groupe prend la place d’un autre à des postes de responsabilité, alors que le précédent a eu des actes qu’on peut qualifier de peu clairs.

Q : Mais on ne peut pas attaquer ceux qui étaient là avant, puisque pour l’immense majorité d’entre eux ils ne sont plus au Sel de Paris ?

R : Ils sont et resteront toujours responsables de ce qui s’est fait sous leur mandat, pendant l’intégralité du temps de leur mandat et des responsabilités qu’ils ont publiquement prises pendant un certain temps.

De même, les membres du CA, les nouveaux responsables, deviennent responsables des malversations passées s’ils ne font ni contrôle ni vérification justifiée, alors qu’il y a de bonnes raisons de penser qu’elles ont eu lieu.

La maxime "Du passé faisons table rase" ne marche pas devant la justice !