Ayrault
Droits des femmes : un gouvernement sans sens politique
Par Perline, lundi 10 février 2014 à 10:35 :: Femmes, fesses, genre et tout ça ::#240

Des pères montent sur des grues pour réclamer une garde partagée et c’est le Premier ministre qui s’engouffre dans le piège d’une affirmation simpliste, qui met la larme à l’oeil.
Où est la réalité, hors les inévitables cas, réels, de disproportions dans les droits des parents, lorsqu’ils sont séparés ?
Quelques notes.
Les enfants tiraillés, les mères isolées, les pères de plus en plus forts
80% des parents séparés s’arrangent à l’amiable.
Les opposés aux droits des femmes montent sur des grues et c’est le gouvernement qui s’écrase.
Les pères qui se sont vus refuser une garde parce qu’ils sont violents, envers la mère ou l’enfant.
Les pères qui ne paient pas la pension alimentaire, qui ne respectent pas le droit le visite, qui ne respectent pas la vie de la mère, en faisant eux-mêmes les horaires.
Certes il y a des cas où la justice n’est pas conforme, où est la responsabilité des avocats qui attisent le feu au lieu de tenter une conciliation ?
Des avocats qui cherchent des témoignages accusateurs au lieu de la simplicité.
Des avocats pour lesquels c’est une manne en or, ces divorces conflictuels.
Et les "psychologues" qui évacuent en dix questions les rencontres avec les parents et ne cherchent pas le bien de l’enfant mais un dossier bouclé ?
Et les mairies qui devraient obliger les parents lors de la déclaration de naissance [1], à déposer des conditions en cas de divorce, à s’engager.
Où sont les véritables conditions mise pour limiter les dégâts sur les enfants lors de séparation ?
Où est la véritable prise en charge des femmes battues et violentées ? [2]
Malgré un ministère entier censé se battre pour que les femmes cessent d’être une sous-catégorie humaine, il suffit de quelques excités avec des actions médiatiques pour oublier la réalité de l’immense majorité des couples séparés : ils s’entendent et les enfants n’en pâtissent pas.
Et les autres me direz-vous ? Que les pères dans les grues montrent les jugements et les attendus qu’ils recèlent, nous verrons les raisons qui ont prévalu.
En première instance, en appel, et incluant l’avis des enfants.
Le tout, sans nier les cas, qui existent bien évidemment, d’erreur.
Commentaires
Aucun commentaire