Laisser le choix, c’est le rôle de l’État.
Mettre des obligations quand il y a une réalité, après information et vote des représentants, oui.

Mais l’État ne joue jamais son rôle de protecteur du plus faible, et les politiques qui décident par décret de notre santé, sans avoir eu le courage de passer devant les représentants montrent bien leur faiblesse d’argumentation.

Courrier de la DDASS vaccination
"Une injection de ROR est nécessaire". Nécessaire ? Le ROR n’est pas obligatoire, il couvre trois maladies qui n’ont aucun rapport entre elles. Cette formulation est fausse, ce vaccin n’est ni obligatoire, ni "nécessaire".
"La vaccination Hépatite B n’est pas à jour". Et alors ? Pourquoi devrait-elle être à jour ?
L’en-tête de la DDASS et les mots soigneusement employés rendent "nécessaires" des vaccins qui ne le sont pas, et n’ont aucune obligation d’être.

Paris, le 27 juin 2010
Madame, Monsieur,

Nous recevons avec stupéfaction le document ci-joint qui nous indique qu’il est « nécessaire » de faire une injection de ROR. Nécessaire pour qui, pour quoi ? La vaccination ROR n’est pas obligatoire. Vous n’avez pas à imposer ces vaccinations.
En vertu de quelle autorité indiquez-vous qu’il est nécessaire de faire cette vaccination, de surcroît contre trois maladies, dont deux sont bénignes et la troisième a des risques bien inférieurs à ceux causés par le vaccin, peu efficace de surcroît ?
En vertu de quelle autorité indiquez-vous que la vaccination contre l’hépatite B n’est pas à jour ?
Nulle part, ni dans le code de la santé publique, ni autre part, ces vaccinations ne sont obligatoires. Les vaccinations obligatoires sont très restreintes et écrites dans la loi.
Seules la diphtérie et le tétanos d’une part (Article L3111-2 ) et la poliomyélite (Article L3111-3 ) le sont pour la population générale, et aucune autre.

Vous induisez les parents en erreur, en tant que DDASS, en mentionnant ces points.
Vous manquez à votre devoir de conseil et vous mettez en danger la vie des enfants, en n’indiquant pas les inconvénients de ces vaccinations qui, si elles étaient vraiment nécessaires et sans danger seraient obligatoires.
Nous vous rappelons que de tels agissements sont susceptibles de tomber sous le coup de la loi, pour mise en danger de la vie d’autrui sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité. Ainsi que pour abus de pouvoir.
En vous remerciant par avance, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de notre parfaite considération.

Copie : Ligue nationale pour la liberté des vaccinations.

A la suite de quoi la médecin a téléphoné.
Échange téléphonique :

"Il y a encore deux enfants qui sont mort de rougeole récemment".

Mais elle se garde bien de préciser quels enfants, dans quelles conditions. A quel age ? Quelle fragilité ?

Sans oublier que les oreillons et la rubéole n’ont rien à faire dans cette histoire.
Maladies bénignes, vaccins regroupés sans aucune raison.
Et monter en exergue les conséquences minimes de ces maladies, sans parler des conséquences des vaccins est d’une malhonnêteté aboutie.

Ah, j’oubliais que ces vaccinations ne protègent pas de la maladie. Pas dans tous les cas.

"Mais les enfants peuvent aller à l’école sans être vaccinés" me lâche-t-elle.
Ah bon ? Alors pourquoi ne le dites-vous pas ?

Blanc, hésitation, bégaiement...

Et là, faute d’argument, elle me jette : "Madame vous êtes mal formée".

Je suis partie d’un grand éclat de rire.
En pensant très joli lapsus madame.
Elle a raccroché.

Et oui, à la Santé, on n’informe pas, on forme : on veut que le public prenne la forme qu’on veut leur donner, et non pas ait l’information pour choisir librement.

Des vaccins ne sont obligatoires que dans de très rares cas. Ce n’est pas un décret, autant dire le fait du Prince, qui peut avoir une quelconque validité scientifique.

Vous jouez avec la vie de nos enfants, avec vos certitudes.

Faites voter, après avoir mis ce débat et tous les arguments sur la table des citoyens que nous sommes, par les représentants élus, l’obligation des vaccinations, et nous verrons ce qu’il en ressortira.

Cela n’a jamais été fait, et pour cause : vos erreurs seraient publicisées, votre incompétence également, votre attitude dictatoriale prenant notre santé en otage enfin en pleine lumière.

août 2013
_Depuis lors nous n’avons plus reçu d’injonction.
Est-ce pour tout le monde, ou juste nous ? Je ne sais pas.
La menace, basée sur des possibilités réelles, d’attaque en justice, a-t-elle fait reculé cette dame ?
Qui sait ?


Photo Radomil talk, sous licence CC.