Jeudi 16 juillet 1998
Chers amis des rabat-joie, bonjour !
Par Perline, jeudi 16 juillet 1998 à 00:00 :: Leurres et malheurs ::#24
L’équipe de France de football, sur laquelle aucun pronostiqueur sérieux ne pariait un sou, a gravi toutes les marches pour finir battre le Brésil, quatre fois champion du monde, et incontestablement meilleur, sur un score hallucinant.
Mais tout le monde rêvait d’une finale Brésil-France.
La coupe du monde se terminait le dimanche 12 juillet, avant le pont du lundi et le férié du mardi.
Pour la première fois champions du monde, de plus chez eux, deux jours avant la fête nationale, qui n’attire plus personne mais a réuni cette année deux fois plus de badauds que l’an dernier.
Un président isolé, vitrine d’une droite démantelée, affublé d’une gauche bancale qui vient de subir un revers interne avec le retrait du projet de loi sur les élections.
Une ambiance politique douteuse, des magouilles mises à jour à droite comme à gauche.
Avec la droite qui reparle de préférence nationale et la gauche qui refuse la régularisation des étrangers qu’elle a obligés à se faire ficher.
Côté Brésil, le Président de la république, en pleine campagne électorale, n’a pas assisté à la coupe.
Ronaldo, pris de convulsions dimanche après-midi, des examens médicaux sans problème, et, malgré tout, jugé apte à jouer, mais, à son arrivée chez lui, descendant la rampe de l’avion avec difficulté.
C’est le stress, dit-on.
Curieux, non, pour un vieux routard des succès et des finales déterminantes ?
Ne saura-t-on que dans 20 ans les conditions de la victoire hexagonale ou Ronaldo craquera-t-il avant ?
Sur ce coup-là, on est vraiment avec toi, Ronaldo.
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